Où il est question de PGI
Le témoignage de M. Caire est plus technique jusqu’ici que ce que nous avons entendu de la part des membres de son cabinet hier et ce matin. Visiblement, l’ex-ministre est familier avec le langage propre aux technologies de l’information.
Au cœur du fiasco SAAQclic se trouve le choix de la SAAQ d’acheter un progiciel de gestion intégré (PGI), c’est-à-dire de payer une firme informatique privée, en l’occurrence SAP, pour un logiciel déjà existant, qui sera adapté aux besoins de la société d’État, plutôt que de bâtir un programme informatique de toutes pièces.
Or, M. Caire a dit depuis le début de son témoignage avoir certains problèmes avec le recours à ces PGI par le gouvernement du Québec.
Le problème n’est pas d’utiliser un PGI. Le problème, c’est d’utiliser un PGI pour lui faire faire ce qu’il ne fait pas
, a-t-il nuancé.
À la base un PGI, SAAQclic a été modifié et personnalisé à des milliers de reprises. Ces changements au logiciel sont à la source des graves problèmes que la plateforme a connus lors de son lancement, en février 2023.

